Yussuf Jerusalem et la Secte du Futur à l’Espace B. Vendredi 28 septembre 2012

Ce vendredi c’est rock ! On a pris l’habitude des concerts hebdomadaires. Et ce soir on est à l’Espace B dans le (grand) nord parisien pour un concert 100% rock’n’pop avec les excellents Yussuf Jerusalem et La Secte du Futur (que j’avoue connaître beaucoup moins bien).

Devant la salle, la petite foule des grands jours de concert rockroll, un jour il faudra qu’on fasse un photoshoot pour faire une typologie. Ce soir il n’y a pas les mêmes gens que d’habitude, en tout cas pas les mêmes qu’au concert de Concorde (bizarrement), il va donc falloir un temps d’adaptation.

Les premiers à jouer, ce sont les parisiens de la Secte du Futur. Et ils jouent une sorte de garage avec un synthé, très roboratif et assez bruyant. C’est débordant d’énergie, même si parfois tout cet enthousiasme confine parfois au désordre général.

Mais c’est efficace, la cacophonie organisée du groupe, fait gentiment bouger le public. La salle est raisonnablement remplie et on se sent vraiment dans un concert garage, rapport à la température qui monte et au déluge sonore.

Le groupe ne joue pas très longtemps finalement et laisse sa place à la tête d’affiche de la soirée, les très fameux Yussuf Jerusalem.

Le trio a l’air en forme et commence le concert par un morceau un peu noisy, comme ça tranquille histoire de poser les bases du concert. Une constatation, par rapport au premier groupe (et même si je concède que ce n’est pas tout à fait le même style) c’est bien plus carré et construit, plus abouti peut être.

Aux premiers rangs la température monte, et, rapidement des vagues secouent le public. Il faut dire que la musique encourage à bouger dans tous les sens (et à faire n’importe quoi, au vu de certains spécimen du public).

On retrouve bien sûr toutes les chansons marquantes qui sont sur les deux albums du groupe. With You in Mind, Path of Paladin, Smrt je Dobra;  je les retrouve avec un grand bonheur jouées en vrai et un poil différentes, ce qui ne gâche rien du tout, bien au contraire.

On oscille entre pop et garage, et c’est le concert plutôt idéal pour un vendredi soir.  A un moment du concert, alors que je m’éloigne un peu, on entend les premières mesures de Ever Fallen in Love des Buzzcocks, et là je me dis que ça doit être la première fois (ou alors c’était il y a des siècles) que je l’entends à un concert, et la relecture par le groupe est parfaite.

Le concert s’achève assez vite, pas eu le temps de s’ennuyer. Et je ne regrette pas du tout le long voyage vers l’Espace B. Et d’ailleurs on traîne un peu sur place, histoire de philosopher un peu plus sur le concert.

Bonus: Les 2 albums de Yussuf Jerusalem

 

Et pour vous faire une idée de la secte du futur:

 

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