Visions 6.66 – on y était

Retour sur un petit weekend sympathique à Plougonvelin, où on aura vu pèle-mêle, de la musique pour apprendre le ninjutsu, des gens qui font la vaisselle en souriant, unvieil homme qui joue du piano devant la mer, un défilé de mode

Et bien entendu quelques autres trucs complètements fous ! Avec tout ça, nous allons essayer de vous faire une belle liste de tout ce qu’on a bien aimé !

On a bien eu besoin de quelques jour de repos bien mérités pour se remettre d’une nouvelle très belle édition du meilleur festival de musique de Bretagne de l’ouest. Je parle bien sûr de l’excellent festival VISIONS que nous suivons de près depuis ses débuts (pour voir de beaux souvenir des années précédentes, tu peux aller jeter un coup d’œil sur nos archives).

* Terry Riley

Une des têtes d’affiche du festival (en tout cas, un des noms connus de la programmation), le vétéran de la musique contemporaine a bien ambiancé le public, tout seul sur scène, devant la mer d’huile et sous le soleil couchant.

Une prestation toute en retenue et en subtilité, moment de respiration dans la frénésie du festival.

* Trypheme

Ok, on vous accorde que le nom ressemble plus à un nom de combo manouche spoken word de fac de psycho. Mais la prestation enjouée et sans complexes au crépuscule de l’artistes française a bien convaincu le public du samedi. Avec des moments d’improvisation sur le (mince) fil, notamment au moment du morceau final, l’euphorie sans doute.

ATTENTION SPOILER
On devrait la revoir très vite cet hiver.
Eh oui, le camping et les projecteurs ça fatigue

* Mondkopf

Juste avant la prestation de Terry Riley, pendant que papy faisait du gymkhana dans le fort de Bertheaume (véridique), le français a livré une prestation très impressionnante qui a permis de faire doucement monter l’ambiance dans l’amphithéâtre de verdure.

* La mode de festival

L’édition de cette année du festival Visions est sans doute l’endroit où les gens ont fait le plus d’efforts vestimentaires (et non ce n’est ni Calvi on the Rocks, ni le MIDI Festival depuis sa transformation en animation de parking de parc d’attraction cheapos). Il faut aussi préciser qu’un des artistes du samedi soir (et du dimanche) était un grand défilé de mode étrange et désordonnée. La preuve en images, donc.

* Full of Hell

Comme chaque année il fallait un groupe de musique brutale pour bouger les coeurs et contenter les oreilles des fans d’amplis à 11. Cette année les américains de Full of Hell ont parfaitement rempli ce rôle en proposant un concert bien nerveux et très puissant, entre noise, grindcore et doom.

* Nostromo

Du vendredi soir, s’il ne fallait retenir qu’un moment ce serait le live surpuissant de Nostromo, qui a fait bouger le public une partie de la nuit. Du gros son, et en bonus des déguisements de Ninjas, mais on y reviendra.

* Attaque Souple

Des locaux de l’étape, grimés et accompagnés d’un conteur, leur concert en deux volets, les samedi et dimanche après midi aura rempli de joie les fans de John Carpenter, de ninjas, de démonstrations techniques de sabre et de philosophie orientale souple.

Le conteur en question, mystérieux

* Astafford Mods

Big Flo et Oli qui se rêvent en lads, une seule question : pourquoi ? Le pire concert du weekend, où on ne sait jamais si c’est du stand up pas drôle, du second degré pour les potes de Caussade ou alors, des observations réalistes et subtiles (poussives) de l’état du monde et de la déglingue dans le sud ouest.

Le gars au second plan : « purée mais qu’est ce que je fous là »

Pour résumer, on a bien rigolé, et on a très hâte d’être à la prochaine édition. Pour encore faire un voyage entre mode et musique sous le soleil breton.

 

BONUS ! La galerie photo !

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