Ce samedi c’est la fête du Mouv au liberté ! Une soirée presque 100% rennaise avec Florian Mona, The Popopopops et Deportivo. L’occasion pour un public très jeune de voir et d’entendre un peu autre chose que la soupe qui leur est normalement proposée dans ce genre de gros événement gratuit.
On arrive dans une salle très jeune et déjà bien garnie pour le premier artiste à jouer, le local de l’étape, Florian Mona. Une vieille connaissance maintenant, puisque je l’ai déjà croisé plusieurs fois. Mon premier contact avec le chanteur n’avait pas été facile, je me souviens que c’était à l’International, et qu’il y était question de retours mal réglés, et d’un concert très chaotique, les exigences techniques de l’artiste semblant en total décalage avec la salle. Une émission de Canal B au très fameux Oan’s Pub. Puis il y a eu une soirée à la Maroquinerie, il avait fallu endurer les complaintes synthétiques un peu grotesques d’un sosie du fils de notre ex président, et ce pendant ce qui m’avait semblé une éternité. Florian Mona était ce soir-là un peu plus à l’aise, la prestation était plus affirmée. Ce n’est pas encore Cali, mais le jeu de scène a un peu plus d’allant.
Et ce soir donc, je suis de retour pour le revoir. Cette fois ci à domicile, donc à l’aise, et porté par un public de lycéennes avec des ballons orange. Il joue bien sûr ses classiques, toujours ce mélange entre chanson pop en français et gros synthés à la M83. Et cette fois ci ça marche bien, les musiciens ont l’air heureux d’être là et ça se sent. Tout se passe bien, pas de pause, pas de souci, les chansons s’enchaînent à toute vitesse. Certains morceaux sont très puissants, le son ronfle et fait ronronner de bonheur une partie du public.
Mona s’enflamme et termine par trois super morceaux, avec un invité de marque en la personne du guitariste de Deportivo. Il s’enflamme même tellement qu’il nous offre le moment un peu gênant de la soirée avec un solo de maracas.
Ensuite sur la scène arrivent les très remuants The Popopopops, gloire locales depuis pas mal d’années, malgré leur jeune âge. Et comme d’habitude avec eux, ça s’agite, ça prend des poses. Il n’y a pas de morceau véritablement marquant, mais une impression de cohérence, un concert des Pops c’est comme un seul et unique morceau, un répétition de recettes roboratives efficaces et parfaitement enchaînées.
Mais un concert des Pops, c’est aussi un peu d’ennui au bout de la démonstration de force et des gesticulations, et puis une lassitude. Je les ai vus de nombreuses fois, et si je suis à chaque fois vraiment impressionné par leur énergie et leur cohérence scénique, je suis tout autant rapidement lassé rapidement par leur proto post funky punk sans trop d’âme.
La soirée fini par des Deportivo en roue libre, le chanteur semble être super heureux d’être là et le répète souvent. Ils font le boulot, avec un petit moment de stage(d) invasion, qui s’il ne semble pas être trop spontané, à le mérite de contenter les fans du groupe. Je ne connais pas trop leur musique, mais le nom à consonance footballistique ne me déplaît pas et leur Power Pop bien léchée est idéale pour finir cette petite soirée musicale.
Et la galerie photo de la soirée ! (Cliquez sur les images pour mieux les voir)