Alice Lewis et Thousand au Point Éphémère. Jeudi 16 avril 2015

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Dans la série, (re)découvrons la pop française à la mode en anglais, une nouvelle occasion d’enrichir cette connaissance avec la double release party de Thousand et d’Alice Lewis au Point Éphémère.

Arrivé suffisamment en avance, alors que je suis dans la queue digne des grandes heures du bloc de l’est, j’entends les premières notes du concert de Thousand. Du coup, à cause de cette file d’attente absurde (la salle était très loin d’être pleine au début de la soirée) je rate une partie du concert.

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J’arrive finalement devant la scène, et là, c’est la première bonne surprise de la soirée. Je découvre Thousand et leur pop indie un peu dark, un peu folk. Pourtant le nom du groupe me les avait fait associer aux multiples bouses qui font un postpunk mal fichu avec un accent français affreux (je ne donne pas de noms mais je pense qu’en cherchant un peu vous pouvez trouver).

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Là j’ai plutôt eu le plaisir de découvrir un très chouette groupe, qui m’a fait penser par moment aux grand moments de Holden (un peu). Une bonne mise en appétit en attendant la suite du programme, ça changera des premières parties sitôt vues, sitôt oubliées.

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(hé bah oui)

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Le concert d’Alice Lewis commence doucement avec ses deux musiciens, un guitariste et un grand type sosie de l’acteur dans le septième sceau aux (beaucoup beaucoup de) machines. Une intro avant l’arrivée de la chanteuse qui fête ce soir la sortie de son album Your Dreams are Mine.

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On passe un très bon moment devant le concert, où on retrouve bien sûr beaucoup de chansons du disque. D’ailleurs à un moment quand Alice annonce le dernier morceau, je me fais la remarque qu’il y avait assez longtemps que je ne m’étais pas dit « déjà ??? » pendant un concert. Autant dire qu’on a passé un bon moment à regarder la chanteuse danser et bouger dans tous les sens, ici on ne pose pas, tout à l’air naturel et exécuté avec une parfaite bonne humeur et ça c’est plutôt appréciable.

Avec notamment cette très belle chorégraphie.

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Le tout dernier morceau est une reprise, et comme la dame ne fait rien comme tout le monde (et heureusement), on a le droit a une belle reprise de la très belle chanson folk western cool St. John The Gambler (je crois, si vous avez des réclamations, voir avec l’expert M. V. Benoit) de Townes Van Zandt, en version electropop, parce qu’elle se rit des frontières et des étiquettes. Et on ne pouvait rêver meilleure clôture pour cette chouette soirée.

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Ah et aussi, je vais résumer ce petit tour de la pop française avec des synthés destinée au grand public (ah ben oui tu croyais quoi ? ). Il y a eu une très belle découverte avec Alice Lewis, la confirmation d’un talent que nous connaissions déjà avec Kid Francescoli (malgré quelques moments un peu difficiles) , et un peu de doute encore pour Camp Claude. Je pourrai aussi ajouter Jeanne Added au doutes, même si le tube impeccable me parle bien, le reste est encore un peu trop du délayage et des redites (mais la machine marketing dit que non, alors c’est que ça doit être vrai !)

Mais fi des digressions, et place aux images !!

et en bonus notre héros du soir après le concert

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