People Of Nothing, People Of Nothing (Anywave records, 2014)

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Il y a plusieurs années, j’avais découvert avec enthousiasme le combo mené par Florian Chombart lors de concerts parisiens fiévreux. À l’époque, j’avais été assez subjuguée par ce son résolument coldwave magnétique. Après un premier EP, “ A break to cry” sorti en 2013, People of Nothing livre aujourd’hui un album éponyme produit par le membre- fondateur d’AVgVst, Aurelien Delamour.

Sublime errance mélancolique et hallucinée,  c’est une bien belle manière de concrétiser ce projet musical désormais mature, servi par un travail de prod’ d’une grande qualité. Son charme tient à une esthétique forte, léchée et maline et à cette faculté de mêler avec subtilité des références bien marquées (Joy Division, Interpol, A place to bury strangers, etc…) et une écriture habile à la sensibilité très personnelle. On devine un goût marqué pour les musiques de films et l’album se déroule comme une BO anxiogène et sombre, tantôt violente et urgente, tantôt dépressive, sinon planante.

Ce pouvoir de suggestion rend l’écoute de l’album émotionnellement très intense, parfois douloureuse, toujours captivante et addictive.

C’est beau quand c’est triste, ça l’est encore plus quand c’est aussi habité et profond.

People Of Nothing, People Of Nothing (Anywave Records, 2014)

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