De retour au Point Éphémère, pour une programmation très grand ouest puisque ce soir ce sont les normands de Von Pariahs et les bretons de Bantam Lyons qui viennent jouer leurs albums (presque) tout neufs. La salle est bien garnie des le début, les deux groupes semblant avoir des supporters très fidèles.
Les premiers sur scène ce sont les quatre gars de Bantam Lyons, que je n’ai pas vu depuis l’excellent festival visions 2014 (festival dont on va sans doute reparler d’ici peu). Autant dire que leur set a des chances d’être radicalement différent). Première constatation, le départ est un peu poussif, le temps de la mise en place sans doute. Ce n’est qu’au deuxième morceau, leur très bon single Away From The Bar que les musiciens semblent se réveiller (enfin)
Là on entrevoit le potentiel mélodique du groupe et leurs bonnes idées. Il ne sont pas non plus vraiment aidés par un son très mauvais, comme si on avait relié une pédale de distorsion sur les enceintes, inconfortable au début, le problème devient vite super pénible quand le concert progresse.
Deuxième constatation, le groupe est toujours aussi peu à l’aise pour communiquer avec le public, du coup on a des discours sont assez gênants, heureusement qu’ils ne sont pas là pour ça ! L’intensité baisse beaucoup après le deuxième morceau en question et ce n’est qu’à la toute fin que le groupe se réveille pour le dernier morceau, moment où ils lâchent un peu les chevaux. Un concert qui laisse (encore) entrevoir de belles promesses, mais où il y a eu quelques moments un peu plus faibles, qui nuisent à la cohérence de la set list.
Les stars de la soirée ce sont bien les Von Pariahs, renommés pour leur énergie et leur capacité saisissante à créer des riffs accrocheurs et des tubes instantanés. Si leurs albums ne rendent pas totalement honneur à leur énergie live incroyable, les voir en vrai est une belle expérience, le chanteur est très impressionnant et les musiciens derrière assurent bien le boulot.
La basse claque et les guitares tranchantes portent bien tous les morceaux. Mon voisin, expert musical, me parle de Kula Shaker, et je ne suis pas loin de lui donner raison tant chaque note du groupe est une invitation à bouger la tête et les pieds. Du coup le concert passe à la vitesse de l’éclair, on sent bien le groupe bien rôdé et qui a enchaîné des tonnes de concerts, c’est particulièrement au niveau des temps plus calmes, et des morceaux moins tranchants qu’on voit la différence de vécu des deux groupes.
En définitive, une belle soirée musicale au Point Éphémère qui a permis de revoir des groupes témoins de la bonne santé de la musique française en anglais (presque sans accent).
Diaporama de la soirée (photos par MV)
