MIDI Festival 2013. Jour 1. Vendredi 26 juillet 2013

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Pour profiter un peu plus des cigales, de la plage, des fruits du sud et du soleil ; cette année on est venus plus tôt pour enrichir notre expérience MIDI Festival comme disent les marketeux. On a même fait un tour à Porquerolles, c’est dire qu’à l’ouverture du festival à l’hippodrome de la Plage, on était fin prêts pour trois jours de musique sous le soleil, et on pensait avoir développé une résistance aux moustiques, mais j’y reviendrai plus tard.

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Le public du festival, allégorie (oui)

Et donc, en descendant du bus à l’hippodrome, on entendait au loin les notes claires des locaux d’Appletop. J’arrive juste à temps pour assister à une partie du concert, les gars je les avais déjà vus il y a quelques temps à Paris et j’en avais gardé une assez bonne impression. Comme une petit madeleine punkpoprock 90’s, une sorte de fanband de Weezerb de Pavement et du Placebo des débuts (et de plein d’autres mais vous voyez l’idée générale). Autant dire le groupe idéal pour commencer une soirée.

Appletop
Appletop

C’est super bien fait et roboratif, je ne saurais que vous conseiller d’aller écouter leurs morceaux.

La pause, et c’est au tour des jeunots de Splashh de jouer. Là encore une formation classique, un bassiste chauve et des chevelus (3, qui jouent de la guitare du clavier et la batterie). Le groupe faisait partie de mes attendus du festival, j’avais été charmé par les quelques titres écoutables sur la toile.

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Splashh

Le groupe n’est pas mauvais, mais leur prestation est plutôt quelconque, il n’y a rien de très remarquable, d’ailleurs en y pensant si je n’avais pas vu Appletop sortir de scène j’aurais sans doute eu l’impression que les varois faisaient des heures sup, mais en moins bien.

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Splashh

Voir coup sur coup des groupes finalement assez similaires est un peu bizarre, et n’aide pas à s’intéresser à ce qui se passe sur la scène. De plus le moment où le groupe est sur scène a été choisi parce ce vieux filou de Peter Hook pour faire une séance de dédicace. Donc je suis partagé entre mon envie d’aller voir le cirque Hook et de continuer à regarder les petits gars d’escrimer sur la scène.

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L’oncle PicsHook

Je reste encore un peu devant Splashh le temps de retrouver les petites perles pleines d’énergie entendues sur le net comme All I Wanna Do. C’est pas mal fait, on sent que le groupe est encore un peu jeune mais ça devient un peu mieux au fil du set. Mais le souci c’est qu’ils entrent directement dans la catégorie un peu triste du aussitôt vu aussitôt oublié.

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La scène se vide, pépère Hook a fini de signer des livres et de poser avec ses fans. Le premières notes de No Love Lost résonnent sous les pins parasols. Et Peter Hook est sur scène ! Au début, en entendant les notes bien connues, je me dis que ça va être cool, si on fait abstraction des requins de studio qui accompagnent le mythe rougeaud et bouffi de la new wave.

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P. Hook, complice

Sauf que ledit mythe s’agite dans tous les sens sur la scène, il a sa basse autour du cou mais n’en joue pas, c’est juste un bijou, histoire de bien montrer qu’il a été bassiste dans une autre vie, dans un autre groupe un peu connu, il multiplie les poses, harangue le public ; et il chante, enfin non il ne chante pas il n’a pas de souffle, il n’habite pas les chansons et, pendant au moins toute la première partie du concert, les dessert.

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Follow the Leader

La démarche du type est quand même assez étonnante, de quoi être très perplexe, il faut être sacrément vénal ou avoir un besoin de reconnaissance énorme pour se lancer dans une telle entreprise, les années New Order dans l’ombre de Bernie ont dû lui faire beaucoup de mal.

NosferatHOOK
NosferatHOOK

Le set est classique, c’est cool d’entendre des morceaux adorés en live joués par des musiciens très pro (propres). Hooky prenant même la peine de jouer un peu de basse de temps en temps à la place du bassiste du groupe (ce n’est pas grave hein, c’est son fils). Le concert s’étire et ne semble jamais finir, bien sûr les morceaux sont cools, mais purée c’est horriblement longuet.

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Heureusement tout fini plutôt bien avec Transmission et Love Will Tear Us Apart, les meilleurs morceaux de la soirée, bien qu’un peu abîmés par la « voix »  de notre héros de la soirée ; mais ils ont le mérite de réveiller le public et de faire danser quelques personnes.

Oh et voilà la setlist complète, histoire que vous vous rendiez compte du truc.

Le dernier groupe de la soirée, ce sont les ex gothiques déguisés des Horrors. Et là, on assiste de loin au meilleur concert de la soirée.

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The Horrors, la vraie maîtrise de la pose

Faris Badwan, le leader étique du groupe est dans un bon jour, il se tortille sur scène, bouge autour de son pied de micro et fais des mouvements de mèche qui n’auraient pas fait tache dans une pub Loréal.

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Faris, parce qu’il le vaut bien

Je retrouve avec plaisir ma chanson préférée : Who Can Say. Les anglais font un set qui mélange joyeusement Primary Colours et Skying. Le son est très puissant, une vraie claque, la prestation est épatante, sans esbroufe (ça change) et tout s’enchaîne parfaitement.

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Après le dernier morceau Moving Further Away, on est donc fin prêts pour aller se tremper les pieds dans l’ambiance NightClub de la MIDI night. Une bonne première soirée, donc.

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La suite du festival, le jour 2 !!

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