Les Concorde ont un (bon) goût immodéré pour les gros synthés, les basses tranchantes et les guitares qui carillonnent. Leur premier album Summer House posait déjà les bases de leur musique aérée et idéale pour bercer vos promenades sur les fronts de mer, ou pour les soirées où il faut lui dire quelque chose à un moment.
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Lui – « Elle est bonne cette bière. »
Elle -« Oui c’est vrai. Et la musique est sympa, c’est quoi ? »
Lui – « Oh c’est un groupe que j’aime bien, tu vois, ils parlent à mon âme. Ça s’appelle Concorde. »
Elle -« Ah oui c’est beau. »
Lui – « Mais non, c’est toi qui est… «
STOP !!!
(vous voyez l’idée)
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Là du coup, c’est la fête avec la sortie du EP Floating There, avec 4 nouveaux morceaux (et des remixes très dispensables). L’ouverture Floating There remet bien dans l’ambiance Concorde et peut faire penser à certaines productions de DFA. Le suivant Sons, entre Surviror et la pop à synthé, est surtout remarquable pour le solo de synthé et de basse à 2’34, parfait pour danser les bras en l’air. Puis le très MGMTesque premier âge Take Time, l’hymne de vos fêtes à venir, parfait pour faire bouger les pieds et dérider les visages. Ça finit avec Feelings, qui me fait penser à Aha mélangé un peu de darkwave, le mix est audacieux, oui mais ça fonctionne parfaitement.
Avec Concorde, tout passe, parce qu’ils ne font pas les choses à moitié, tout est fait avec sérieux et leur constance est totalement réjouissante. La pop rêveuse de Concorde mérite d’accompagner tous les moments de votre vie avec la voix enjôleuse du chanteur, avec le petit accent français qui va bien et ces synthés à faire rosir n’importe quel lecteur de Clavier Magazine.
Concorde – Floating There (Sister Records, 2013)
[…] une première partie (très) dispensable, les parisiens ont présenté leur nouvelles chansons de l’EP Floating There mêlées à des chansons de leur album. Pour résumer avant de laisser la place aux […]